10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Saturday, September 17, 2005

Le papier aluminium des gommes Dentyne Ice font sonner les détecteurs de métal…

Voilà plus de 24 heures que je n’ai pas fermé l’œil. Sauf dans l’avion durant le deuxième film, un certain « mother in law » avec la toujours très juste Jennifer Lopez.
Ce n’est que tout à l’heure que la fatigue m’est littéralement tombée dessus dans le métro. Une de ces fatigues qui te font croire qu’il est possible de dormir deux jours de suite.
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Tout tourne si vite ici. Je n’ai pas pris de photos encore car le temps n’aurait pas suffisamment figé sur les clichés.
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Il a fait un froid terrible aujourd’hui à Paris.
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Je me suis retrouvé à jouer au guide aujourd’hui avec les quelques Québécois qui bénéficiaient du forfait de l'Office Franco-Québécois pour la Jeunesse, me faisant ainsi passer pour quelqu’un qui n’était pas à sa première visite… J'ai trouvé ça quelque peu surprenant... Aucun des Québécois ne semblait avoir lu sur Paris avant d'y être... Je ne sais pas, ce n’est peut-être que moi et je n'ai rien à prétendre, mais quand je vais quelque part, j’aime bien en savoir un peu d’avance…
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Pimportes, il y a un hic à tout ça. Je n’étais ni époussouflé, ni déçu. Comme si chaque panorama m’était familier. Comme si les photos dans les livres me suffisaient pour comprendre la splendeur de Paris. Mais au moment d'écrire tout ça, les images de Notre-Dame, du Louvres, de la Seine, de l'allée des Champs-Elysées, du métro, bref, de tout ce que j'ai aperçu (ne pqs confondre avec vu) en 6 heures, défilent sans cesse dans ma tête. Je les aimes. J'ai hâte de m'arrêter pour les connaître.
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Je marchais sur un des grands boulevards et c’était étrange comme sensation. Je n’étais pas à Paris, mais dans un simple décor qu'on peut vite oublier. Comme en ce moment. J’écris dans une chambre d’hôtel qui n’est pas mienne. Pas que je suis désorienté. Seulement, c’est juste étrange. Les mots me manquent. Ce le sera moins lorsque j'aurai apprivoisé le décor. Je suis étranger, mais c'est normal. Mais je ne ne sens pas touriste. Pour le moment, être étranger et avoir conscience d’être là pour dix mois me déstabilise.
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Notes en bas de page
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Marché seul beaucoup. Toujours dans l’espoir utopique de croiser un visage familier dans celui d’un Parisien. Avec des yeux qui lancent « Voulez-vous être mon ami. » Encore 3 semaines avant de faire le bain d’université. D’ici là, prendre l’initiative de créer des liens.
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Mangé dans un restaurant turque. Shish Kebab avec frites par dessus. Manger sur place en lisant les annonces du « particulier à particulier ». Trouver un appart sera ardu. Nouer avec les bulletins de télévision françaises.
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Dur constat: Je ne suis plus à Montréal.
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Trame sonore : Rive Gauche de Alain Souchon
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Le titre du blogue : ne laissez pas un résidu d'aluminium caché au fond de votre poche même s'il ne fait que 0,5 cm2. On vous déculotte! Oui, oui! J'ai dû détacher ma ceinture et descendre le pan droit de mon pantalon pour prouver qu'il n'y avait rien sur ma cuisse droite. Finalement, après avoir sorti la poche droite complétement du pantalon, on a découvert un petit morceau vert d'emballage de Dentyne Ice Menthe Verte...

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