10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Wednesday, October 12, 2005

à l'université

C’est terrible le chaos qui règne ici à l’Université.

Bordel que c’est mal foutu.

Je devais assister au cours « Histoire de l’expressionnisme européen » (cours d’histoire de l’art du département d’arts plasiques) à 9h00. Finalement, je n’ai jamais pu assister au cours à cause de conflit d’horaire et de salle de cours. Ça arrive souvent ici.


Évidemment à 9h30, le prof n’est toujours pas là. Des rumeurs nous disent que le cours est décalé à 12h00 sur le nouvel horaire. À 12h00, je me présente à la salle et c’est un autre cours qui se donne. Je repars revoir l’horaire affiché sur le babillard et constate qu’on a aussi changé de local. Mais au nouveau local, c’est un autre cours. C’est alors qu’une fille d’arts plastiques m’apprend que le prof est venu en avant-midi! Où? Elle ne sait trop. Elle est autant consternée par le manque de communication qui règne ici.

Bordel que c’est mal foutu.

Aujourd’hui, j’ai été soulagé de savoir que j’étais sûrement le plus renseigné des étudiants étrangers.


On leur a appris à cette réunion que les cours ont déjà débuté depuis la veille. Eux, ils ont été informés par le Bureau des Relations Internationales d’attendre à la réunion d’aujourd’hui avant de faire quelque chose. La plupart n’ont aucune idée des démarches à entreprendre pour suivre un cours. En effet, il faut le savoir.

Ici, pendant les 2 ou 3 premières semaines, tu te rends aux cours qui t’intéressent. Pour ce faire, tu te bats devant le seul horaire disponible Tu demandes au prof à la deuxième ou troisième semaine le code du cours pour pouvoir t’inscrire

Il y avait une réunion organisée pour les gens en échange.

Évidemment, il fallait être allé au Bureau des Relations Internationales la veille pour le savoir. Or, je n’y avais pas été parce que j’avais pas besoin d’aller là. C’est par hasard que je suis tombé sur une feuille qui traînait et qui annonçait cette réunion. Mais sur la feuille, pas de local. C’est en entendant de l’espagnol émaner d’un groupe que je me suis retrouvé.

Bordel que c’est mal foutu.

Une trentaine d’étudiants, en majorité des Italiens et des Espagnols, étaient là. On leur apprenait que certains d’entre eux ne pourraient pas suivre des cours pratiques étant donné que leur université d’origine n’avait pas conclu d’accord avec Paris 8. Chanceux, hein! 6 cours théoriques par session! Et eux qui pensaient venir faire un peu de pratique ici… ils étaient mal renseignés…


Bordel que c’est mal foutu.

Au moins, je sais maintenant que je peux prendre n'importe quel cours. Chouette.

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