10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Monday, October 03, 2005

Sans titre


Sacré-Coeur vu du petit parc de la Turlure
Encore Sacré-Coeur

Le Moulin du Radet

Statue de Marcel Carné, écrivain

« Le plus difficile dans l’acte d’écrire, c’est de s’asseoir. » Je crois que c’est Marguerite Duras qui disait ça. Ça s’applique autant pour le dessin.

Le soleil me donnait une raison pour me réveiller ce matin. Et surtout pour sortir marcher. Sinon, je me serai encore loué un autre film. À première vue, je me trouvais con de voir autant de films au lieu de marcher et visiter Paris. À la cinquième vue, je me suis réconforté en me disant que j’allais étudier le cinéma et la meilleure façon de l’étudier, c’est de regarder des films.

Et Paris, j’ai toute l’année pour la visiter. Peu à peu, comme un casse-tête de 1000 pièces qu’on forme tranquillement, patiemment, quotidiennement.

J’allais dans Montmartre pour la première fois avec la ferme intention de dessiner. Inévitablement, tout était magnifique et le temps des hésitations entre les sujets de mes dessins, mon carnet à croquis restait blanc. À défaut de m’asseoir et dessiner, j’ai marché et visité. Ça m’a fait drôlement du bien. Je me suis souvent retrouvé dans des églises et suis resté béat une bonne demi-heure dans chacune d’elles. Je me sens terriblement bien dans les églises. Et c’est incroyable de réaliser que c’est la foi qui a construit tout ça. J’écrirai là-dessus un de ces jours.

***

Il y a le Cinéma des Cinéastes à côté de chez nous. Ç’avait l’air un peu pompeux comme nom, mais plus c’est pompeux, plus j’adore.
On y présentait hier (dimanche) des films-documentaires sur Paris toute la journée. J’ai loupé la grande partie de la programmation, mais au moins j’ai pu me consoler avec la projection de 21h. Ça m’a donné une belle idée pour un film-souvenir sur Paris. Reste à me trouver un rechargeur pour la batterie de ma caméra vidéo que j’ai perdu avant de venir à Paris tout comme j’ai perdu mon lecteur mp3 avant de venir ici. Reste aussi à trouver la volonté de filmer sur le toit de mon bloc appartement… hum… J’aime bien grimper, mais sans l’attention de l’ami Benoît, c’est un peu risqué… Qui vote pour que j’abandonne l’idée de ce film? MOI!

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2046 : le film aux mille désirs
Ce sont des tableaux sublimes par la lumière scintillante, par la composition visuellement parfaite, par la volupté des ralentis, par la beauté des femmes, par la musique langoureuse qui s’y dégage… je ne continuerai pas davantage. On a déjà encensé ce film mille fois. à voir. De Wong Kar-Wai

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