10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Tuesday, November 08, 2005

Faire des amis

Les hasards font de bonnes rencontres… Nicolas, un copain du collège Notre-Dame en stage à Paris que j’ai rencontré par hasard dans une réception il y a trois semaines, fit la rencontre d’un Québécois, William, fils de diplomate, sur la tour de la cathédrale de Chartres il y a une semaine.

Vendredi dernier, William nous invita à une fête chez lui. J’y ai rencontré un tas de gens charmants, Parisiens comme Québécois, Parisiennes comme Québécoises. Avec une, j’irai probablement à l’exposition Vienne 1900 : Klimt, Kokoschka et Schiele. Avec, une autre, je déjeunerai un jour pour parler de voyages. Avec un autre, je jaserai d’Elliott Smith et de bonne musique.

Après cette fête, j’étais heureux et dans l’autobus de nuit que je prenais pour la première fois, je l’étais encore plus. Contrairement à ce que je pensais, le trajet a été très court. Mais ce n’était pas particulièrement pour ça que j’étais heureux.

Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, mais c’était comme une illumination. Je me souviens juste de l’instant où j’ai vu le pont Alexandre, que je l’ai reconnu et que les lumières de la nuit se sont reflétées sur les premières gouttes de pluies qui pianotaient sur la vitre. Le bruit de cette pluie ne faisait résonner aucune musique particulière dans ma tête. Les lumières nocturnes ne se créaient aucune métaphore. Il n’y avait rien de ça.

Il n’y avait que moi, un peu enivré par la fête, dans un autobus de nuit, un sourire appuyé sur la vitre et ce sentiment qu’enfin j’avais quelque peu trouvé une petite place ici.

*

Je pourrais raconter la même histoire que la précédente pour la nuit de samedi soir où j’étais invité à deux pendaisons de crémaillère. Des rencontres et des rencontres et ce désir insatiable de rencontrer encore.

Je crois que j’ai été chanceux de me retrouver au milieu de gens sympas qui au delà d’être sympas partagent des mêmes intérêts et une vision des choses semblables. Des BDéistes, des musiciens, des gens des arts du spectacles ou juste des gens sympas.

Ce ne sont pas encore mes amis, certes, mais j’ai leur numéro de téléphone. Reste qu’à les appeler.


*


On pense que les Français ont tous les mêmes préjugés envers les Québécois… et bien, j’ai été surpris de constater que la plupart de ceux que j’ai rencontré ne savait pas qu’on sacrait à tout bout de champ…

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