10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Sunday, January 29, 2006

Du Palais de Tokyo au métro des Espagnols

De prime abord, j'étais supposé de me retrouver dans un party de fin de semestre organisé par un groupe communiste de l'université de Paris 8 où j'étudie. Pas parce que je suis militant gauchiste ou parce que je me sentais d'attaque pour débattre de politique toute une soirée.

Non. Pas du tout. C'était tout simplement parce que pour 10€, on pouvait boire à en être joyeusement malade. Je devais profiter de ce bar open avec des Espagnols de la fac.

Cependant, j'ai plutôt passé ma soirée au Palais de Tokyo où se déroulait une fête gigantesque. Et là encore, il y avait open bar, de 21h à 22h. C'était le point de rendez-vous où je devais, avec quelques amis québécois et français, rencontrer les Espagnols.

Le Palais de Tokyo, c'est in, techno et branché. C'est un musée d'art (très) contemporain et un plateau de création où art, design, mode, cinéma, danse et littérature se croisent. L'endroit où l'on peut arriver avec une perruque blanche, un veston en paillette et des pantalons bruns sans se faire mitrailler de regards dépassés parce que c'est excentriqement élégant. Evidemment, tout le monde n'est pas comme ça.

Pour cette soirée, les portes du Palais de Tokyo étaient grandes ouvertes. Suffisait d'attendre un peu en file pour profiter de la gigantesque fête gratuite. On devait être près de mille personnes, éparpillées un peu partout dans le Palais. On pouvait autant voir des musiciens tantôt rock indie tantôt électronique performer sur scène que s'amuser dans un énorme tas de journaux, qui est en fait une installation artistique éphémère. Ou bien sûr comme mon ami William, remarquer toutes ces belles personnes qui se tiennent dans ce genre de soirée.

Il était minuit quand les Espagnols ont décidé de poursuivre la soirée ailleurs. Dans un ailleurs beaucoup trop à l'autre bout de Paris. Nous avons décliné leur invitation, mais cela nous a pas empêcher de nous retrouver dans le même trajet de métro qu'eux.

Ah, ces Espagnols! Ils se tiennent en groupe de 15, envahissent un wagon, hurlent leur joie de vivre et dérangent inévitablement avec leurs chants de saoulons.

En les regardant aller, je n'ai eu aucune envie de poser de jugement sociologique, ethnologique ou quoique ce soit. Je me contentais d'esquiver un sourire et de les trouver agréables à regarder!

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