10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Tuesday, January 24, 2006

Systema, anniversaire et job en rafale.


Je me suis senti très seul lorsque les gens avec qui je passais le plus de temps cet automne sont repartis au Québec en décembre. Rosalie, Florence, Nicolas… Pendant un moment, recréer des liens avec des nouveaux gens s’avérait une tâche combien ardue. Je n’arrivais plus à comprendre comment on arrivait à se faire des amis. Je n’ai pas la réponse, mais j’ai maintenant des personnes avec qui partager mon quotidien.

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Vendredi dernier, j’ai accompagné Hugues pour une session de Systema, un art militaire développé par un ex-militaire de l’Armée rouge. Tout est basé sur l’improvisation. Il n’y a ni règles, ni mouvements à apprendre. En gros, c’est ça. Mais ces trucs-là où il faut maîtriser et écouter son corps, briser ses réflexes naturels, je n’aime pas trop. Je n’ai jamais été souple et flexible et je suis trop paresseux pour discipliner mon corps. C’était la première et la dernière fois. Cependant, je vais trouver un moyen d’activer mon corps amorphe parce que ça fait un grand bien.

Ah oui… Un des exercices consistait à se mettre au milieu d’un cercle de 6-7 personnes et de se faire taper dessus… J’aurais pu avoir des bleus et des côtes cassées, mais étant débutant, les gars m’ont plutôt caressé de leurs poings.

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Un enfant dans un parc du 16e arrondissement


Élyse avait organisé une petite fête pour mon anniversaire dans sa somptueuse demeure du 16e arrondissement qui s’apparente à être un peu comme le Westmount-Outremont de Montréal. Sa mère, travaillant à la Délégation du Québec à Paris, s’est vu offrir cet appartement. Bref, c’est grand et cette famille est chanceuse.

J’ai proposé de faire le souper : sauté de poulet au cari-coco thaïlandais qui deviendra, à cause de l’absence de certains ingrédients, un sauté de poulet tandori-coco. Élyse avait invité des personnes, certains que j’avais déjà croisés ici et là, d’autres que je connaissais bien. Ce fut bien sympa de manger à l’heure des Français, vers 22h00 et tout le monde s’est bien amusé et mêlé au groupe quelque peu hétéroclite du début. Et puis il y a des amis chers de Montréal qui m’ont appelé. Cool.

Alice, Fred et quelques bras

William et François, deux bons jacks

Le souper

Fin de soirée: Alice, moi, Mathilde et Elise


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Hier, je débutais ma carrière diplomatique à la Délégation du Québec à Paris… Ah! Ah! Je travaillais comme serveur dans les réceptions pour la première fois, grâce à Élyse encore. Rien de trop stressant, malgré la présence de 125 invités d’un club économique et du ministre québécois du développement économique. Remplir des flûtes de champagne, servir du San Pelegrino (cette eau gazeuse dont je n’apprivoise toujours pas le goût) et du jus d’orange, assurer un bar propre, etc.

Je travaille avec des visages connus. Élyse, William et François. À la fin de la soirée, on nous a permis d’ouvrir une traditionnelle bouteille de champagne pour fêter mon arrivée à la Délégation et on s’est gavé de petites bouchées. Sympa. On s’est organisé formellement des voyages. Avec François, j’irai probablement à Barcelone en mars. Avec William et Élyse, on ne sait pas trop. Prague-Vienne-Batislava? Moscou? Bulgarie? C’est merveilleux d’avoir des projets de voyage…

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Il fait incroyablement beau à Paris depuis quelques jours. Du coup, aimer Paris me semble plus facile. Je vous embrasse.


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