10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Sunday, March 05, 2006

Dimanche sur Paris



Parfois j’ai l’impression que je suis préprogrammé pour toujours choisir la mauvaise option.

Au supermarché, je me positionne quasiment tout le temps dans la file la plus longue. Dans la rue lorsque je croise un passant, je choisis inévitablement le mauvais côté; je dois me reprendre à trois fois avant de pouvoir le contourner. Lorsque j’évalue le moment où je dois traverser une rue, je dois aussi me reprendre à trois fois avant de pouvoir traverser. À pied ou à vélo, je prends souvent de bien drôles de direction pour arriver à un point.

Mais ça, ce sont des trucs banals et si ça pouvait rester là, ce serait bien. Et bien non… Parfois, il y a des choix qui font chier.

Dimanche matin, je devais me réveiller à 6h30 pour visiter les châteaux de la Loire avec François. Je me suis réveillé à 7h15… l’autobus partait à 7h30. Oublies ça. Texte Frank ta gêne, ta désolation, tes excuses et pense au 50€ que tu viens de perdre dans ton lit.

Mais tout ça s’explique par mes mauvais choix (et mon irresponsabilité!). 1) J’aurais dû quitter plus tôt la fête organisée chez les Norvégiens, même si jouer de la guitare pendant des heures est exaltant. 2) J’aurais dû en arrivant chez moi me coucher presto au lieu de me préparer un menu matinal (trop copieux pour l’heure). 3) J’aurais dû dormir après avoir mangé au lieu de décider de faire une nuit blanche pour ne pas avoir à me réveiller.

Merdre.


**

Bon. Une fois le constat de ses bêtises, on peut s’apitoyer sur son sort, tout dramatiser et agir en conséquence : se barricader chez soi, maugréer contre tout et contre rien et peut-être tout oublier avec des somnifères! J’ai décidé de faire autrement et cette fois-ci, ça s’est avéré une excellente décision.

Dimanche resplendissait dehors. Je ne me rappelle pas du dernier dimanche ensoleillé où j’étais à Paris. Ça faisait du bien. Un coup de fil et je me retrouvais sur l’île de la Cité en compagnie de Birgitte, une amusante Norvégienne rencontrée mercredi dernier.

Initialement, on voulait profiter de la gratuité des musées le premier du dimanche du mois en allant visiter la Sainte-Chapelle. L’interminable file d’attente nous a découragé. On s’est rabattu sur le Centre Georges-Pompidou et l’exposition Big Bang que j’ai vue et revue, mais qui me plaît à chaque fois. Et Birgitte ne l’avait jamais vue.

Après deux heures, la faim nous a montré la sortie et nous a mené à partager un plaisir secret : le McDonald. Je ne peux m’empêcher d’aimer ça malgré tout ce que je sais… Comment arrêter d’aimer ça ou comment aimer ça sans se sentir mal…? Telle est la question.


Soirée novégienne autour d'une guitare et d'un portable

Notre-Dame vu du Centre Pompidou

Ten Liz de Warhol

Nues

Une salle à manger idéale : celle de Kandinsky

Art moderne!

Dernier étage du Pompidou




**

En soirée, je me suis retrouvé chez la fille du chef de l’opposition du Cambodge. Weird. Mais cool.

**

0 Comments:

Post a Comment

<< Home