10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Monday, March 06, 2006

Plus ça change plus c’est pareil

Lundi 6 mars



Lundi matin, une immense barricade faite de tables et de chaises s’érigeait devant le seul accès aux salles de cours, nous forçant ainsi à rester dans le hall d’entrée et à participer à l’assemblée générale. C’est grève lundi et mardi. Ça m’embêtait un peu car le cours que je suis le lundi matin ne se donne qu’une fois par deux semaines… mais bon. Une journée de congé, ça ne se refuse pas. Du coup, ça m’a permis de mieux comprendre le mouvement de protestation contre les CPE (Contrat de première embauche). Il y a de quoi râler. Conçus pour favoriser l’emploi des jeunes de moins de 26 ans, ces contrats de travail d’une durée de 2 ans ont beau présenter plein d’avantages, ils permettent quand même aux patrons de virer un employé sans le besoin de présenter de motif. C’est n’importe quoi! C’est un peu vite dit, mais l’essentiel de la colère repose sur ce point.

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Qu’on soit à Paris ou à Montréal, les assemblées générales étudiantes se ressemblent tous. Elles s’éternisent et les intervenants remâchent le discours du précédent.

J’irai me faufiler dans la manifestation d’aujourd’hui juste pour voir que quoi ça a l’air. Drôle. Il y a un an presque jour pour jour, j’étais à la fracassante manifestation étudiante à Montréal où nous étions près de 100 000. Aujourd’hui, je vais faire le mouton. Juste pour voir de quoi ça a l’air.

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