10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Thursday, June 29, 2006

Souffle dans mon cou, les temps sont fous.

Mes au revoirs à Paris s'étaient faits il y a deux semaines, avant de partir en voyage. Du moins, je le croyais. J'étais alors dans un autre état d'esprit qu'aujourd'hui. L'excitation de voir Berlin, Copenhague et surtout la Norvège me faisait oublier Paris.

Hier, ça m'a rattrappé. Je voulais que ce dernier jour à Paris ne soit pas vraiment une journée passée à Paris. Je voulais que cette journée ne soit qu'une sorte d'escale. Pour mieux arriver à Montréal. Je voulais donc être de passage, mais Paris m'a submergé de toutes ces choses que j'ai du mal à décrire. J'ai revu des amis et à travers eux, toute la chance que j'ai eue de les rencontrer.

Hier en quittant les Champs-de-Mars vers 4h, les neuf mois et demi de souvenirs se sont mis à s'entrechoquer dans ma tête (et dans mon coeur) et ont provoqué les lqrmes que je redoutais tant. Je viens de vivre la plus belle année de ma vie. Et c'est fini. Les au revoirs ressemblent désormais à des adieux.

Ce soir, ce sera au tour de la famille.

Thursday, June 15, 2006

Demain matin...

Bruxelles jeudi. Berlin samedi. Copenhague mardi.

Rendez-vous dans une semaine à Copenhague. (pas à Bruxelles, parce que ça ne fera que deux jours que je n'aurai pas écrit, pas à Berlin, parce que c'est impossible à cause de l'innombrable quantité de visiteurs (ou autrement dit que la grôsse p'lotée de tourissses qui vont fourrer là), alors à Copenhague))

Je n'y serai sûrement pas, mais on sait jamais, j'aurai peut-être le temps d'avoir rien d'autre à faire que d'être devant un ordinateur.

Vivement demain!

Time to say goodbye...

No.
Time to pay. (en anglais par habitude. depuis deux semaines, j'entends parler anglais presque tout le temps. ah.. ces gens-là qui baillent en anglais...)

Tout ça pour dire qu'un serrurier venant remplacer la serrure d'une boîte à lettre (ou boîte aux lettres, comme vous le voulez), c'est ''inattenduement'' cher.
Qu'un robinet déboité, c'est aussi cher.
Et que faire repeinturer des égratignures sur un scooter Vespa de l'année, c'est vraiment plus cher.

Ouais....................

Go! Go! Go!

Depuis une semaine, c'est la coupe du monde. Ca se sent. Partout en Europe et plus particulièrement rue Tiphaine dans le 15e. C'est chez Rachel, ma Cambodgienne d'amie rencontrée grâce à ma Norvégienne d'amie présentée par mon Québécois d'ami connu par un autre Québécois d'ami.

Ouf... Ca va être long rédiger cette entrée... surtout quand je suis un peu paf de ma petite soirée d'au revoir avec mon petit cercle d'amis de Paris.

Bref, c'est la coupe du monde et je suis constamment chez Rachel avec une dizaine d'autres personnes dans sa maison, ses parents n'étant jamais là (son père est chef de du parti de l'opposition au Cambodge). On vit, on mange, on boit, on dort chez elle. Délirant.

C'est la coupe du monde et étrangement, je suis partisan de l'Angleterre. Allez voir pourquoi...! C'est peut-être les trois voyages dans l'Angleterre d'Émilie qui me hurler pour eux. Et la France? Je ne les ''feel'' pas trop. Ils sont tellement fiers et ne peuvent admettre qu'ils peuvent être plus faibles que les autres. À l'image de certains Français...

Bon. J'arrête ici. J'ai mes bagages à faire... Bonne raison.

...

Je me suis dit qu'il serait bien que je consacre un peu de mon temps de transport à aérer mon esprit par l'écriture de certaine chose plutôt que de fixer mes yeux le jeu Nature Park de mon téléphone portable, un jeu supportablement fatigant.

Monday, June 05, 2006

Avant de partir.



Depuis trois semaines, les images, les sourires et les souvenirs s'accumulent à un rythme qui me fait bien frissoner. A défaut de les écrire, je les ai figés sur photos. Et ce n'est jamais assez.

Sunday, June 04, 2006

Brrr.

Brrr.

La vue sur le calendrier du 15 juin désoriente quelque peu mes sentiments face au départ prochain. D’ailleurs, ils ont toujours été désorientés. Mais tout ça, c’est normal, dis-je, tu n’es ni le premier, ni le dernier à vivre cette expérience du retour. Alors, je n’en ajouterai pas. Je verrai bien.

Je devrais profiter au maximum du temps à Paris. Je me le répète et je le répète à tout le monde. Pourtant, là, je suis chez une de mes tantes. J’ai passé la soirée avec mes cousins à regarder la télé en banlieue et dormir tôt. Je ne sais pas trop si ça m’a plu ou pas, ce n’est pas vraiment la question… Tout ça parce que je m’ennuyais à Paris un samedi soir. À onze jours de quitter Paris. Ce n’est peut-être qu’un petit down. Ce soir, tout ira mieux. Si tout va bien, je devrais être en train de faire un court film avec Fred juste pour déconner un peu.

À onze jours du départ, j’ai encore un partiel à étudier et à faire, un documentaire à monter, un compte de banque et des factures à gérer, un appartement à vider et à remettre à neuf. Bref, plein de trucs déplaisants. À la place, je préfère errer avec Erwan dans son quartier, avec ses amis. Je passe maintenant le plus clair de mon temps dans le 15e arrondissement. C’est bien, mais ça me fait oublier que je pars bientôt. Très bientôt.

Et dans tout ça, j’ai l’impression d’avoir changé. Je pense. Je le saurai bien dans un mois lorsque mes amis me le confirmeront, ou pas. Ce n’est pas nécessairement de grands aspects dans ma personnalité même, mais plus dans ma perception des choses. Des petits détails. Et là, je ne pourrais dire spécifiquement de quoi il s’agit. Ça peut toucher autant l’amitié que la façon de vivre en général… Et pis, il y a Milie que je vois pas... Ah celle-là, je l'ai dans ma peau.. Par chance, je la vois bientôt...Peu importe. Pimporte. Pimpon. Pin pon...

Friday, June 02, 2006

La fin.

Il ne se passe pas vraiment grand chose d'extraodinaire à Paris, mais je ne prend toujours pas le temps de m'asseoir. Je rencontre beaucoup de gens, je passe beaucoup de temps avec eux et je m'amuse. Il le faut puisqu'il ne me reste que deux semaines à Paris.

Aujourd'hui, il faut étudier. C'est dur. Je n'ai pas eu vraiment à étudier depuis mon arrivée à Paris...

Bon. Je reviendrai sur le blogue un de ces jours...

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