10 mois. À Paris. Pour voir si Paris bat toujours la mesure. Et comment elle battra la mesure de mes émois. Pour voir quelle chanson s'envolera dans le ciel de Paris. Pour voir si Paris s'éveille à 5 heures. Pour voir si je saurai écrire sur Paris sans chansons.

Wednesday, May 31, 2006

Au lieu de...

Finalement, je me suis assis. Face à mon ordinateur. Au lieu d’être assis face à un écran de cinéma parce qu’il y a tellement de bons films présentement à l’affiche. Au lieu d’être assis face à la tour Eiffel parce qu’on y est toujours amoureux même après l’avoir vue tant de fois. Au lieu d’être assis face à un tout petit café qu’on sirote lentement dans un endroit où ça sent bon. Au lieu d’être assis face à tous les toits de Paris. Au lieu d’être assis face à un demi de blonde qu’on boit paresseusement avec l’ami du coin.

Finalement, je me suis assis. Pour écrire de quoi faire une entrée au blogue. Au lieu d’être assis pour monter un film-fait-par-des-étudiants-pour-la-professeure dont je ne suis nullement fier. Au lieu de monter un documentaire nul pour un cours tout aussi nul. Au lieu de travailler sur un exercice de pictographie pour un cours totalement désordonné (j’aurai eu 6 cours pendant tout le semestre). Au lieu d'étudier pour le seul partiel (examen final).

Finalement, je suis assis. Face à mon ordinateur. Pour écrire de quoi faire une entrée au blogue. C’est fait.

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Il ne me reste plus beaucoup de temps à Paris. En fait, je pars du 15 au 28 juin pour voyager un peu beaucoup et je reviens à Montréal (« la tête remplie de nuages, sur le transit d’Amsterdam qui s’est chargé du glaçage… » -Ariane M.) le 30 juin. Ça laisse 20 jours. Le 29, je serai à Cergy chez ma famille une dernière fois.

Il me reste donc 20 jours à Paris. J’ai encore le temps de visiter et de faire des trucs que je voulais faire depuis toujours. D’ailleurs, ça commencé hier alors qu’Aimée et moi avons fait plusieurs tours du carrousel de la tour Eiffel avec ses chevaux de bois. Ensuite, on a réussi à marchander un oiseau volant sur la place du Trocadéro. De 50 euros à 5 euros!!!! Trop fiers de nous! Et en plus il fonctionne! On va tellement pouvoir faire nos frais le dimanche aux tam-tam du Mont-Royal!

Si je pouvais voir mes amis plus souvent d’ici la fin de mon séjour, j’en serai grandement heureux. Sans tomber dans les conclusions bancales et clichées, ces amis confirment véritablement ce que j’ai toujours pensé à propos de ce séjour à Paris. Ouais…

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Mieux vaut tard que jamais . Voici des photos de Londres datant du 14 mai... quand l'option photo fonctionnera sur l'ordi de mon oncle...

Friday, May 19, 2006

En panne.

Si je n'ai pas écrit depuis un bout, c'est que je suis en train de travailler et de retravailler la prochaine entrée qui devrait être le texte le plus accompli, le plus profond, le plusse meilleur de ce blogue.

N'importe quoi!

Je n'ai juste pas le temps. Mes parents et ma soeur sont arrivés depuis quelques jours, en même temps que mon retour de Londres. Et il y a tous ces projets académiques qui se bousculent et s'entrechoquent... La galère. Et il y a la vision du 15 juin... C'est bientôt. Je partirai ce jour-là faire un trip de fou. Bruxelles-Berlin-Copenhague-Oslo-Andalsnes-Amsterdam en 12 jours! Je reviendrai à Paris le 28 juin et repartirai pour Montréal le 30 juin! Tout va trop vite. Ca me stresse. Mais bon, il y a des choses pires que ça, direz-vous.

A bientôt...

Tuesday, May 09, 2006

I remember when, I remember, I remember when I lost my mind


C'est ma chanson du moment. Ce sera probablement celle de l'été et quand même qu'elle jouerait trois ou quatre fois dans la même soirée, je shakerai toujours de tout mon corps! Tu mets ça dans tes écouteurs et où que tu sois, dans la rue, dans l'autobus, dans le supermarché, il te prend une envie de bouger au rythme de cette toune là.

Crazy de Gnarls Barkley

C'est tellement soul... c'est tellement bon...

Saturday, May 06, 2006

Soirée parfaite.


En quelques mots. Pas besoin d'en dire plus.
Évachés aux Champs-de-Mars, la tour Eiffel en arrière-plan, des shish-taouks (des vrais! pas des kebabs!) pour souper, une caisse de 26 bières, des amis, de la fumée enivrante, une guitare, un groupe de huit jolies Américaines en robes d'été à côté de nous (trop drôle de voir tous les mecs autour y compris les policiers en vélo les fixer).

La tour s'est illuminée, les gens présents ont poussé des soupirs d'émerveillement. Je rigolais fort avec mes amis, on a compté les étoiles quand le ciel s'est assombri. Il y a eu un duel de guitare, on a chanté plus fort, l'autre mec à la guitare s'est poussé. Les filles ont galéré pour trouver des toilettes, Erwan et moi, on a élégamment utilisé les buissons. La tour s'est illuminée deux, trois autres fois, je ne sais plus. Tout ce que je sais, c'est que j'étais heureux.

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Pendant la journée, je tenais compagnie à Maria, une copine québécoise étudiante à Toulouse, et sa mère qui était venue en France la visiter. Profitant du soleil et du fait qu'elles avaient déjà croisé les grands monuments, nous sommes allés faire un tour dans le 5e et 6e arrondissement pour aboutir aux Jardins du Luxembourg. Le décor était parfait; il ne manquait que les enfants jouant avec leurs voiliers dans le bassin central. On était jeudi après-midi: ils étaient encore en classe.

On a besoin de ces grands espaces vers à Paris. On est tout le temps pognés, dans le métro ou dans un appartement de 7m2, alors quand on a la chance de respirer, on le prend et on en profite.

Thursday, May 04, 2006

Fait chaud!

Mercredi 3 mai

Il fait beau et chaud depuis deux jours et je ne pourrais demander mieux.

Les filles marchent légèrement avec leurs sandales, quoiqu’il y reste encore quelques irréductibles qui portent encore fièrement et élégamment des bottes, les jupes sortent des gardes-robes et les manches disparaissent rapidement. Le soleil est là et pourtant, les Parisiennes affichent toujours une froideur dans leur visage. Mais ce n’est pas grave.

Il fait beau et chaud depuis deux jours et moi, je m’arrange pour que mes obligations académiques s’évanouissent avant le début de l’après-midi. C’est trop bien. Des après-midi à ne rien faire… Je me suis même permis de repartir ce vendredi pour l’Angleterre pour deux semaines. Et dans tout ça, grâce aux nombreux congés au mois de mai, je ne raterai qu’un seul cours! Je suis un peu en vacances là avec ce beau soleil… et je fais ce que je préfère : errer.

On a beau penser que marcher nous procure beaucoup de liberté, d’air frais… Tout dépend où on est. Dans le coin des Halles et de Châtelet, on sent le piétinement de la saison touristique qui arrive. Sur les Champs-Élysées, c’est pareil, mais de toute façon, sur cette avenue, c’est toujours étouffant de touristes. Dans le métro, il n’y a rien à faire même par beau temps; on continue à l’utiliser et on s’y colle.


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Mardi matin, j’apprenais sur Cyberpresse.ca la venue de l’Orchestre Symphonique de Montréal au théâtre du Châtelet à Paris… le soir même! Fallait que j’y sois! Pour voir l’OSM, mais surtout pour entendre l’OSM sous la direction de Kent Nagano!
Ne connaissant personne ici à Paris qui affectionne la musique classique, mes amis LP et Phil n’étant pas là, j’y suis allé seul. Et bénéficiant du tarif –26 ans, ça ne m’a coûté que 10 euros!

J’aime les concerts symphoniques. Bien que j’ai eu une éducation musicale classique, je ne connais pas grand chose de la musique symphonique. Mais j’aime bien être dans une salle de concert. C’est comme être devant une toile au musée. On s’y perd au début, on fixe un détail, on y voit plus clairement et on se laisse emporter par nos pensées. Et quand le moment est grand, on sent tout de suite cette inspiration qui fait accélérer ton pouls. Génial.

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Ce même mardi, j’ai vécu un grand moment. J’entends déjà les « c’est pas grand chose » et les « il s’énerve pour rien ». Ouais, ça pourrait être ça, parce qu’après tout, c’est quoi rouler sur une moto? Et bien, moi, j’en suis encore excité! J’étais place St-Michel et fatigué d’errer en rond, j’appelle mon pote Elliott pour un verre sur une terrasse. Il arrive en moto! Après le verre (il a pris un Coca light), il me donne un lift. Jamais, je n’avais été sur une moto et là en plus, c’est à Paris. À quelques images près, je me sentais comme dans un film de la Nouvelle-Vague! D’ici mon départ, je vais me louer un scooter une journée et je vais tourner et tourner autour de l’Arc de Triomphe!

Wednesday, May 03, 2006

Des cowboys gratuits.


Il y a eu un temps où je ne chantais que du Cowboys Fringants. Il y a deux ans. C'était le temps de la découverte. Maintenant, je ne les écoute que rarement, j'en chante parfois avec ma guitare. Je n'aurai jamais été au concert du 26 avril si on ne m'avait pas invité.

Le fait est que chaque fois c'est la même chose. On est transporté par l'énergie du groupe et on se défonce avec eux, même si ça faitsait 2 mois qu'on ne les avait pas entendu. On trippe vraiment pendant leur show. Le problème, c'est que l'expérience ne reste pas longtemps en mémoire. Je n'ai pas vraiment gardé de souvenir de ce spectacle, comme rien ne m'a vraiment marqué lors de leur spectacle à Montréal, il y a un an à la Tulipe. C'est ça les Cowboys Fringants. Un groupe du moment. Un groupe qui fait tripper sur le coup.

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Je n'ai aucune photo claire de ce spectacle!
Mon appareil photo numérique, acheté à rabais quelque part par mon père, prend beaucoup de photos floues, et ce, même le jour. Pas de fonction manuelle. It sucks! Je regrette mon ancien, celui qu'on m'a volé le premier jour de l'année...